Parc automobile à AbidjanINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Il faut revoir le parc automobile dédié aux transports de personnes.

Il faut revoir le parc automobile consacré aux transports de personnes à Abidjan car l’excuse selon laquelle l’état des routes serait à la base, cette excuse ne tient plus. A Abidjan, où les rues sont dégagées et bien goudronnées, le transport roule en plein régime et les usagers n’ayant pas le choix, empruntent toutes sortes de ces véhicules, que nous appelons des cercueils roulants.

Il faut une autre gestion du parc automobile

Il faut revoir le parc automobile dédié aux transports de personnes, je dirai même à tout l’ensemble des véhicules utilitaires et ceux consacrés aux entreprises. Surtout la plupart des taxis, de couleur rouge, appelés communément taxis compteurs, dont les compteurs ne sont que décoratifs puisqu’on fait des arrangements avec le chauffeur, la flotte n’est pas du tout commode. Tous ces taxis rouges sont dans un état vétuste, délabré et moins rassurant à les emprunter pour des courses.

Sans compter l’indiscipline que ceux-là créent dans les rues de la capitale économique ivoirienne, qui donnent l’impression qu’ils ont ramassé leur permis de conduire et non se saigner pour l’obtenir par le biais d’un examen, les policiers aussi, contribuent à ce délabrement de ce parc automobile y compris les services de la société du contrôle technique. Pourquoi, ne pas privatiser ce secteur pour élargir la concurrence ?

Les quartiers à proximité de la commune du Plateau, comme Adjamé, Yopougon, Abobo-gare, le spectacle que les chauffeurs dans leurs véhicules consacrés au transport de personnes est ahurissant. La mort ne fait plus peur à Abidjan, dans les transports routiers.

Sans compter la pollution de l’atmosphère due à la fumée que dégage les échappements de ces vieux et occasions véhicules, il faut que les autorités jettent un coup d’œil, sur ce parc automobile pour permettre sainement aux usagers de voyager dans l’assurance. A l’état visuel, on se pose la question si ces véhicules passent leur contrôle technique et aussi, s’ils sont assurés.

Pour des défauts de freinage, des clignotants inexistants, des phares absents, parce que les ampoules sont grillées, on assiste toujours à des accidents dramatiques sur l’autoroute du nord. Le nombre d’accidents mortels qui se passe dans la ville d’Abidjan et sa périphérie, doit logiquement interpeler les autorités surtout le ministère du transport.

Il nous a semblé entendre qu’aucun véhicule de moins de 10 ans, ne pouvait entrer en Côte d’Ivoire, mais il y a des malins qui transgressent cette loi et vont chercher ces vieux véhicules dans les pays limitrophes comme le Bénin, le Togo pour venir polluer la Côte d’Ivoire. Comme en Côte d’Ivoire, tout est basé sur la corruption, le guichet unique, le service des contrôles techniques, les assurances et les transitaires mouillés tous, contribuent à la mort au quotidien des ivoiriens qui n’ont pas le choix que les emprunter.

Faut-il combien de morts sur les routes ivoiriennes pour que l’état ivoirien puisse prendre ses responsabilités ?

                                                               Joël ETTIEN

                      Directeur de publication : businessactuality.com

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